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14 août 2005

Le chocolatier excentrique!

Charlie et la chocolaterie
de Tim Burton

Le film en détails

18432369 Genre : Comédie, Fantastique
Synopsis : Charlie est un enfant issu d'une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s'offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l'inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l'un des cinq tickets d'or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.
Durée : 1h56
Sortie cinéma française : 13 juillet 2005
Nationalité : Film américain
Tous publics

Avis

Adepte de la bizarrerie et du loufoque , le cinéaste à l'imagination débordante , Tim Burton, nous a déjà présenté le côté glauque de son esprit dans Beetlejuice, L' Etrange Noël de M. Jack ou bientôt dans Les Noces funèbres, sa vision sombre et très fidèle de la BD Batman ou son imaginaire fantasque et fantastique comme en témoignent les films Mars Attacks!, Sleepy Hollow ou Big Fish.
Après s'être essayé à la réalisation plus classique, moins personnelle et visant un plus large public avec la décevante production La planète des singes et le très touchant Big Fish, Tim Burton revient avec une oeuvre totalement décalée et farfelue : Charlie et la chocolaterie. Ce film légèrement fou, adapté d'un roman et déjà porté à l'écran, nous propose dans le rôle principal un johnny Depp drôle et déjanté.

Tout d'abord, Charlie et la chocolaterie se dévoile comme une merveille visuelle qui nous transporte en plein milieu de décors sublimes, très colorés et d'une créativité épatante. Le spectateur est d'abord plongé dans une ambiance sordide et sombre où l'on fait la connaissance d'un jeune garçon pauvre nommé Charlie et de sa famille. Si les décors sont, à ce moment, très sombres et presque misérables pour insister sur la situation délicate de Charlie et de sa famille, on est pourtant déjà émerveillé par les magnifiques images d'une ville enneigée aussi loufoque qu'irréaliste. Les images sont donc splendides et nous montrent une ville sombre à la limite du crasseux et pourtant qui semble si paisible. L'aspect farfelu s'accroît pourtant lorsque l'on voit la maison de Charlie, qui sous peine de nous faire sourire par son architecture bancale et particulièremet tordue, un peu à la manière de la maison Jenny dans Big fish ou de la cabane hurlante dans Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, ne se révèle encore comme un moyen d'insister sur la misère dans laquelle la famille da Charlie se trouve, qui est justement dans l'incapacité de trouver un logement plus sûr ou d'y effectuer les travaux nécessaires. Dans cette maison, pourtant si misérable et effrayante, on s'y sent bien notamment grâce à une famille soudée et un amour très présent. Et puis, devant cette architecture difforme, le spectateur se sentira partagé entre le sentiment d'étrangeté et celui d'admiration face à la beauté de ces décors et de cette maison mystérieuse mais pourtant si attachante.

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La photographie sombre et les décors sordides s'effacent lorsque le spectateur pénètre dans la chocolaterie en même temps que les cinq enfants accompagnés d'un parent. Ici, nous sommes dans un autre monde et presque une autre dimension où magie et féerie sont les principaux éléments. A ce titre, le spectateur est plongé dans un univers très coloré, bien plus surréaliste que la maison de Charlie et on se retrouve quasiment dans un univers de dessin animé, d'ailleurs plus proche du Tex Avery que du Disney. Les décors sont sublimes et nous émerveillent véritablement jusqu'à nous envahir d'une joie immense qui ne vous quittera que lorsque le générique de fin apparaîtra. Il règne, ici, une ambiance kitch qui donne à ces décors roses bonbon une impression de voler en plein rêve. La chocolaterie se montre donc comme un véritable lieu de rêve où les décors extravagants et si beaux sont très riches et dont chaque élément mérite qu'on s'y intéresse.
Après un premier passage au pays des rêves dans ce lieu excentrique, il y a presque une rupture lorsque l'on observe le reste de cette usine à chocolat. On passe d'une ambiance douce et acidulée comme un bonbon à une ambiance High Tech moderne très bien imaginée qui nous surprend toujours autant dans ses décors toujours aussi inventifs et sublimes. La photographie est maintenant plus froide, comme la science nous semble plus éloignée et moins rassurante q'un beau rêve, mais à côté de cet aspect scientifique et moderne, la magie et la féerie sont toujours bien présentes et on le ressent dans les décors toujours très chaleureux.
D'un point de vue artistique, Charlie et la chocolaterie se montre largement à la hauteur et nous surprend avec des images aussi belles que magiques. Les décors sont de toute beauté et la photographie douce et sucrée comme Willy Wonka nous laisse rêveur. N'ayons pas peur d'utiliser des termes culinaires ici. Charlie est la chocolaterie est d'une beauté visuelle époustouflante et apparaît comme une gâterie sucrée et acidulée pour nos yeux. C'est merveilleusement beau!

Ces décors aussi étranges et magnifiques ne sont là que pour accompagner une histoire tout aussi étrange et magnifique. En effet, le film se montre très prenant dès les premières minutes et l'on s'attache rapidement au héros du film qui n'est autre que Charlie. Si l'histoire se montre rapidement captivante, c'est notamment grâce à son scénario plutôt original et brillamment rédigé. Charlie et la chocolaterie se compose d'une touche de folie qui ne quitte jamais le film et d'un humour savoureux qui tantôt semble bien bêta et puéril et tantôt nous surprend par sa subtilité et nous fait sourire. Cet humour étrange et cette histoire farfelue ne sont pas grand chose comparé aux personnages relativement excentriques et extravagants que l'on peut voir dans le film. Lorsque je parle de personnages excentriques, je pense bien évidemment avant tout, à Willy Wonka, le propriétaire de cette chocolaterie vraiment loin d'être ordinaire. Ce Willy Wonka est un personnage très extravagant, et c'est lui qui apporte cette touche magique au film et qui maintient l'intérêt du début à la fin notamment grâce à son humour hilarant ou son côté déjanté et complètement fou.
Ce personnage irrésistible est incarné avec une folie particulièrement bien interprétée et une sensibilité parfaite par le grand Johnny Depp que l'on ne présente plus et qui est en collaboration avec Tim Burton pour quatrième fois après avoir joué dans Edward aux mains d'argent, Ed Wood et Sleepy Hollow. On peut applaudir l'acteur qui est méconnaissable et qui s'est transformé en sosie Marilyn Manson pour l'occasion, mais qui contrairement au chanteur ne nous effraye pas mais nous interroge à cause de son étrangeté et nous attendrit avec sa relation père/fils presque inexistante.
Dans la lignée des personnages imaginaires très drôles, farfelus et qui apportent au film une note de féerie et d'humour, c'est bien évidemment les hommes lilliputiens (wompa wompa je crois?) qui sont eux aussi irrésistibles et semblent totalement givrés. Ils se mettent à chanter à plusieurs reprises et nous font une petite parodie de la publicité Evian qui ne manque pas d'originalité. C'est vraiment très amusant.

18411618 Ces deux personnages sont les plus étranges. Mais, ils sont accompagnés de cinq enfants et de leurs parents dont quelques uns se montrent assez comiques. On retrouve une fille à papa so british, l'américain moyen accroc au jeux vidéos, l'américaine tip top blonde, tip top arrogante, l'allemand typique avec son bier bauch (gros ventre) et son accent insupportable et finalement le garçon pauvre mais attachant.
Si les personnages sont propices à des situations hilarantes et quelques gags, chaque personnage est un condensé de stéréotype et accumule les clichés. Si il est drôle de voir ces enfants se tourner au ridicule au début, ça devient rapidement lassant et l'on est bien déçu de voir Tim Burton se laisser aller dans la facilité des clichés. Bien évidemment, le réalisateur utilise ces stéréotypes afin de pouvoir faire une satire de la société et de la situation actuelle des jeunes. Il critique ainsi les enfants pourris gâtés par les parents et ceux dont l'esprit est lobotomisé par les jeux vidéo qui banalisent la violence et rendent agressifs le comportement. Mais si ces intentions sont louables, les clichés sur l'Allemand moyen par exemple n'en demeurent pas moins insupportables, de mêmes que les autres innombrables clichés.
De plus, le film finit par agacer à cause de son côté moralisateur qui empeste et qui transmet des valeurs bien américaines du genre, l'argent ne fait pas le bonheur, les parents doivent mieux s'occuper de leurs enfants et ne pas les gâter, il faut limiter voire éviter toute sorte de jeux vidéo (...). Il est dommage de voir un tel film si beau visuellement et si original scénaristiquement tomber dans les clichés les plus ordinaires et la morale digne des films Disney.

18414527 Cependant, Charlie, personnage très stéréotypé également, se montre très attachant et c'est avec un immense plaisir que l'on suit les aventures de ce jeune garçon sensé dont la vie est loin d'être rose et qui pourtant va changer du jour au lendemain. Il visitera la chocolaterie en abusant de rien, grâce à l'éducation qu'il a reçu de parents pauvres mais presque parfaits (Oh tient, un cliché) posant les questions qui vont faire ressurgir de vieux souvenirs au chocolatier. Et alors que tous les autres enfants vont finir par se faire avoir par leurs propres envies et leurs péchés, Charlie va rester toujours aussi gentil. Si l'on reste dans la facilité, Charlie se montre très attachant et sensible durant tout le film, on ne reprochera donc pas son côté "pauvre mais angélique", mais au contraire on en admirera les qualités face à tous les autres enfants ingrats. Cet enfant se montre encore plus touchant et plus sympathique grâce l'interprétation tout en finesse et avec beaucoup de sensibilité de Freddie Highmore. Si la presse, les cinéastes et encore beaucoup d'autres considèrent Dakota Fanning (Trouble jeu, La guerre des mondes) comme la petite actrice prodige du moment, on pourrait également largement attribuer ce statut à l'acteur Freddie Highmore (Deux frères, Neverland) dont chaque prestation nous laisse sans voix. Il est quant à lui, le petit acteur prodige du moment.

Charlie et la chocolaterie est donc une oeuvre visuelle remarquable. Mais, ce film s'accompagne de plus d'une musique grandiose et magnifique qui amplifie cette impression de se trouver en plein rêve. Cette réussite sonore et musicale est composée par Danny Elfman, compositeur habitué de Tim Burton, mais qui est aussi à l'origine des sublimes bandes originales de Spider-Man ou Family Man.
Dans une moindre mesure, le film comporte un peu d'émotion qui passe surtout par les liens familiaux comme ceux de Charlie et ses parents et grands-parents vivants tous ensemble et qui lui apportent beaucoup de soutient, mais aussi ceux de Willy Wonka qui entretient des relations difficiles avec son père, incarné par Christopher Lee (Le seigneur des anneaux, Les rivières pourpres 2). Le réalisateur nous avait déjà interpellé avec des relations père/fils plutôt mauvaises dans Big Fish. On peut bien évidemment faire le rapprochement entre ces relations tendues dans les films et dans la réalité où Tim Burton, lui même, ne s'entendait pas à la perfection avec son père auparavant.

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En deux mots : Charlie et la chocolaterie est un film à l'univers propre à Tim burton où se mêlent magie, féerie, mystères, curiosité et humour. Ce savoureux cockail nous est offert avec, en prime, des décors somptueux et de toute beauté qui donnent à ce film l'impression de rêver tant on est ébloui par les images très colorées et par un esprit magique et enchanteur.
Le film devient rapidement passionnant et nous envoûte d'autant plus qu'il est accompagné d'un brin de folie tout à fait déjanté et hilarant et d'une musique superbe qui nous émerveille toujours plus.
Le bonheur est à son comble lorsque l'on voit Johnny Depp très à l'aise dans ce rôle taillé sur mesure pour lui comme le livre Charlie et la chocolaterie est taillé sur mesure pour Tim Burton.
On peut regretter que le cinéaste ait choisi la simplicité quant au caractère stéréotypé de ses personnages et qui s'enlise dans une morale qui n'a rien à faire dans un film aussi loufoque que Burtonnesque.
Néanmoins, ce film reste une oeuvre réussie, lyrique, belle et très colorée qui nous donnent envie de... Chocolat!

Note film : 4/5

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Commentaires
W
... je te rejoins assez sur ton avis très détaillé. Je découvre avec plaisir ce blog pour lequel je te félicite :)
T
Je te laisse mon avis.<br /> <br /> Le voilà ce film que j’attendais depuis…pfiou…depuis bien longtemps ! Tim Burton frappe encore très fort. Et même si je peux comprendre que ce genre d’univers et ce genre d’humour ne plaisent pas à tout le monde, on ne peut vraiment pas dire que c’est mauvais ! Pour moi, ce n’est vraiment pas un des meilleurs Tim Burton parce que j’ai été très surprise et que je ne m’attendais pas à ça mais ça reste tout de même vachement agréable et bien ! <br /> Esthétiquement parlant, on retrouve totalement le monde de Tim Burton. C’est magnifique ! C’est beau ! Puis le casting lui aussi est incroyable. Johnny Depp a créé un personnage hors du commun qu’il interprète avec précision, avec intensité et avec humour. Un grand grand acteur qui monte de plus en plus et qui est presque en train d’atteindre le sommet ! <br /> <br /> Maintenant, si j’analyse plus profondément ce film, il y a des pour et des contre. <br /> <br /> Commençons pas les contre : il est clair que Tim Burton est mon réalisateur préféré et que donc je pense à l’avance que je vais adorer ce film. Et puis, en réalité, plus le film passe et plus j’ai l’impression d’attendre que quelque chose se déclenche. Je n’arrêtais pas de me répéter « Allez, c’est Tim Burton, tu dois aimer » et puis j’ai remarqué que ce n’était pas comme d’habitude, que je n’accrochais, que je ne riais pas si souvent que ça après tout. Ca n’a pas été aussi intense que d’habitude. Le jeu de l'élimination des enfants enlève le suspense. Dès le premier enfant, on sait que chacun à leur tour ils vont partir à cause de leur défaut et que les Oompa Loompa vont chanter leur petite chanson. <br /> <br /> Par contre, il y a plein d’autres choses que j’ai adorées ! Le fait que chaque enfant ait un défaut particulier que tous les enfants d’aujourd’hui ont. Tous les jeunes d’aujourd’hui ressemblent à ça, même beaucoup d’adultes ! Dans la société d’aujourd’hui on voudrait tous arrêter de travailler, avoir tout ce qu’on veut à manger, des jeux vidéos, des médailles, de l’argent, ne devoir se soucier des autres. On passe plus de temps à parler de chose superficielles et on ne prend plus le temps de s’émerveiller devant des choses simples. Des chose simples, c’est devant ça que Charlie s’émerveille. Un enfant qui s’émerveille devant un bout de chocolat, ça court pas les rues … Et j’ai l’impression que c’est vraiment ce que veut faire passer Tim Burton et c’est ce qu’on aime chez lui. <br /> <br /> Un grand-père très touchant qui a gardé son âme d’enfant, un petit garçon mignon qui s’émerveille devant des bêtises, un homme au cœur de glace qui va apprendre à pardonner et à aimer grâce à un petit garçon très simple. Avec Tim Burton on dit au revoir à la société d’aujourd’hui, on rêve, on se promène, et on aime les siens plus que tout au monde. <br /> <br /> Je pense que je vais le revoir dans 2-3 ans car j’ai certainement laissé passer plein de choses
R
J'ai pas encore eu la chance de le voir, je vais au ciné mardi et j'ai le choix entre : charlie et la chocolaterie, la guerre des mondes, sérial noceurs, l'avion ...<br /> Je ne sais lequel choisir, mais je pense obpté pour "sérial noceurs".<br /> <br /> @++<br /> <br /> ==> steevestifler.skyblog.com
T
Tout l'univers Burton est concentré dans ce film magique. L'un des films les plus attendus de l'année... Pourquoi ? Tout d'abord pour le metteur en scène que tout le monde connait, celui qui possède un univers qui lui est propre, je parle bien sûr de Mr. Burton. Et puis l'acteur qui se voit en tête de l'affiche, plus besoin de le présenter, il s'agit bel et bien de Johnny Depp ! Si moi, je fesais parti de ces gens qui l'attendaient depuis une éternité... Verdict: je n'ai pas été déçu, du moins je porte une note positive sur la vision globale du film, mais quelques défauts se font sentir, quelques répétitions... Mais parlons d'abord du positif, quand je vais voir un film de Burton, je ne m'attend qu'à une chose : rêver. Rêver comment ? Rêver par les décors, par les personnages mystérieux et hilarant, par la musique joyeuse, par l'humour et par dessus tout, le scénario. Bien qu'inspiré d'un livre de Roald Dahl, Tim Burton créé tout de même un film très personnel, lui même le dit, il s'éfforce toujours de faire ce qu'il a vraiment envi de faire. Les décors...que dire à part le premier mot qui me vient à l'esprit : féerique ! La chocolaterie, la neige qui tombe en hiver, ce palais en chocolat. La fin, moi je l'envi ! Les personnages, eux sont comme d'habitude dans un film de Burton, hilarant et étrange (clin d'oeil à Tarantino pour les personnages) tels que Willy Wonka, Charlie et les cinq autres gosses et les Ooma Loompa. Les Ooma Loompa, je les vois parmi ceux qui créés l'un des défauts du film, la musique. Enfin pas la musique en soit, mais plus la musique qu'ils chantent jusqu'après l'un des gosses pourris gatés se font éliminer de la compétition. Bien que je trouvis (ça se dit ???) ces musiques très rigolotes, on peut remarquer juste après les deux premiers éliminés qu'ils vont à chaque fois chanter une nouvelle musique. Pour l'humour, Depp est là pour nous régaler. A chaque fois différent dans ses rôles, Burton le dit, il (Burton) est toujours impatient de savoir sa façon de jouer, il dit qu'il évolue de films en films. Là, oui, il atteint un sommet, on le sent à l'aise devant la caméra. Quand on voit Depp à l'affiche, un seul mot me vient à l'esprit, VO ! La voix VF de Depp, je la trouve horrible... Petite chance que j'ai eu, j'étais invité à aller voir ce film avec des amis de mes parents et leurs enfants (moins agées que moi). Et malheur, ils voulaient le voir en VF, en moi je me dis nooon ! Et bien heureusement, l'ami de mes parents s'est gouré de séance, j'ai donc eu la chance de pouvoire le voir en VO. Depp, Depp, Depp, on ne parle que de lui alors qu'un jeune espoir étant déjà à son cinquième film se nommant Freddie Highmore qui retire bien son épingle du jeu face au grand Depp. <br /> <br /> Tim Burton m'étonnera toujours avec son univers burlesque ! Attention, je le répète encore, même si je laisse l'impression de ne pas avoir aimé ce film, détrompez-vous car je l'ai adoré !!! Bon, jvais allez manger du Willy Wonka... Oups ce n'est qu'un rêve... ;-)
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